Présentation de la COMIFAC
La Commission des Forêts d’Afrique Centrale communément appelée « COMIFAC » est une institution internationale ayant un rôle important dans l’affiliation au sein de la dimension sous-régionale dans le domaine de conservation, de gestion durable et des écosystèmes forestiers. La COMIFAC s’inscrit dans les institutions à échelle cosmique œuvrant dans la promotion du droit des peuples en commençant par les ressources forestières. L’objectif étant de soutenir leurs efforts de développement économique et social.
Cette organisation est, en réalité, la concrétisation des engagements des Chefs d’Etat d’Afrique Centrale faits en mars 1999 dans ladite « Déclaration de Yaoundé ». La commission regroupe dix pays membres de la sous-région qui partagent un héritage naturel commun. L’institution s’engage à porter la voix de l’Afrique Centrale sur les tribunes où les questions forestières et environnementales sont débattues. Enfin, la COMIFAC veille aussi quotidiennement à ce que les pays de l’Afrique Centrale se dotent et mettent en œuvre des politiques forestières et environnementales harmonisées en vue de la conservation et de la gestion durable des ressources forestières.
Contexte : la préservation du Bassin du Congo par la COMIFAC
Le bassin du Congo en péril
Comme explicité ci-dessus, cette commission regroupe une dizaine de pays d’Afrique et n’a qu’un seul but : préserver les ressources forestières en Afrique centrale, notamment celles du bassin du Congo. Cependant, la COMIFAC se retrouve confrontée à un problème phare de mobilisation de ressources.
En effet, sans celles-ci la commission forestière ne peut travailler correctement et ne peut atteindre son but principal : celui de préserver les ressources forestières en Afrique centrale. Dépendant, alors, de la contribution des États membres, ces derniers tardent à payer ou ne paient simplement pas leurs contributions.
Actuellement, seuls 2 états sont à jour, au niveau de ces contributions : le Cameroun (lieu où se trouve le siège social de la COMIFAC) et le Rwanda.
En attendant, l’organisation forestière dépend des subventions et des subsides des organisations internationales et notamment de la structure allemande, G.I.Z. (Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit) qui est une institution de coopération internationale pour le développement.
Et pour remédier à cette difficulté, Guillaume Tefengang; Managing Partner du cabinet T-LEX a été sollicité en vue de proposer des nouvelles solutions leur permettant d’atteindre une autonomie financière.
Des solutions pour la mobilisation des ressources
La première proposition faite par Maître Guillaume Tefengang; Managing Partner du cabinet T-Lex Law est celle de mettre une cryptomonnaie adossée sur la forêt : le GreenCoin.
Qu’est-ce que le GreenCoin ?
Le GreenCoin est une monnaie numérique, servant, non seulement, de moteur économique mondial vert mais incitant également à un comportement d’utilisateur durable avec l’impact nécessaire sur la société et la planète. Concrètement, le GreenCoin est une cryptomonnaie décentralisée et un open source offrant des variétés de transactions toutes à la fois privées et transparentes. Il s’agirait de paiements en Greencoin étant publiés sur un portefeuille public (la « blockchain »), dans lequel l’expéditeur, le destinataire et le montant de la transaction restent privés. L’idée sous jacente, est d’inciter financièrement, les entreprises d’énergie à la réduction des empreintes carbones.
Selon leur site web, ces récompenses permettront à la Fondation d’agréger l’efficacité du carbone des producteurs du système pour créer, ainsi, un crédit d’émission de compensation carbone précis, étant la valeur de base du GreenCoin. À leur tour, les producteurs individuels recevront quotidiennement des GreenCoins au prorata de leur compensation d’émission de carbone, ce qui stimulerait le travail utile et permettrait ainsi d’atténuer le carbone.
Ainsi la COMIFAC, grâce aux GreenCoin, pourrait bénéficier de transaction adossée au bassin du Congo.

« Le bassin du Congo est le plus grand bassin forestier après l’Amazonie dans le monde et celui-ci contient le stock le plus important de crédits carbones.«
La deuxième solution que l’avocat d’affaire Maître Guillaume Tefengang propose, est celle de la gestion du crédit carbone.
Qu’est-ce que le crédit carbone ?
Le crédit carbone qui s’inspire à la base du protocole de Kyoto, lutte contre le réchauffement climatique et n’a qu’un seul but : réduire progressivement les émissions de C02t. Tout porteur de projet de réduction ou encore de séquestration d’émissions de gaz à effet de serre, peut empocher des « crédits carbone » en respectant certaines conditions. Un crédit carbone est semblable à un certificat attestant qu’un projet a bien évité ou séquestré une tonne de dioxyde de carbone équivalent (tCO2e). De ce fait, quel mécanisme la COMIFAC peut-elle mettre en place pour permettre que les crédits carbones du bassin soient gérés au mieux ? Une solution a été proposée par Maître Guillaume Tefengang : l’émission et la gestion du crédit carbone.
NOTE : Le bassin du Congo est le plus grand bassin forestier après l’Amazonie dans le monde et a le stock le plus important de crédits carbones.
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